C’est l’origine de tout, non ? | Review YS : Origin

Bonjour… vous et bienvenue sur votre chaîne de Review & édito préférée : Singe Pourpre ! 

Alors que Pokémon, Elden Ring, Dying Light et je ne sais quoi encore sont toujours des jeux qui font battre l’actualité vidéoludique, j’aimerais prendre un peu à contre-pied tout ça. Non pas que jamais vous n’aurez de review de ces jeux là, ça arrive, prendre notre temps c’est le nouveau crédo de la chaîne. Seulement voilà, à côté de tout ça j’ai aussi eu à coeur ces derniers mois de me lancer dans les jeux Ys. Parce que 10 jeux principaux ça commence à se voir et qu’entre les Legend of Heroes et ça, le lobby des fans de Falcom studios commence à faire son effet. 

Vous avez raison, continuez, d’ailleurs vous avez la Liberl team qui aura bientôt terminé la traduction de Trails in the Sky. 

Ys, pour vulgariser… c’est un peu le cousin sans le sous de Final Fantasy, père fondateur des action RPG et qui a toujours eu une médiatisation modeste pour rester poli et dont les développeurs sont les rois de la débrouille et de l’économie. Et c’est parce que je ne savais pas par quel bout le prendre  – et surtout sur quelle plateforme, parce que c’est pas facile de s’y retrouver avec les premiers Ys – que je me suis tourné vers Ys Origin. D’ailleurs Ys origin, ça fait un petit moment déjà que le jeu existe, et lui aussi a souffert pendant un temps de sa disponibilité erratique. Sorti initialement sur PC, en 2006 au Japon, c’est en 2012 qu’il apparaît sur Steam chez nous ! Et c’est en 2017 qu’il débarque sur PS4, Vita et Xbox One quand il faudra attendre 2020 pour le voir arriver sur Nintendo Switch… en français ! Un jeu que, pour la petite anecdote, j’avais déjà essayé de m’y mettre à l’époque en 2012, avec mes premiers contenus Web d’ailleurs, sans succès. C’est bien cette année que j’ai pu le terminer et que j’avais choisi parmi tous les Ys que je possède parce que… bah si il n’a pas de numéro c’est que c’est l’origine de tout… et c’est par là qu’on commence, non ? 

Une réflexion qui se tient mais pas trop. 

Parce que c’est effectivement les origines de l’univers Ys, ça se passe bien longtemps avant les aventures d’Adol, le héros rouquin qu’on retrouve dans tous les Ys et qui porte chacun des jeux depuis le début, et que ça nous raconte un état antérieur à ce que nous serons amenés à découvrir avec la série canonique. 

Cependant je me suis rapidement perdu.

Parce que cet univers présenté nous est introduit de façon brute de décoffrage et que les tenants et aboutissants me laissaient à penser qu’il aurait été mieux en réalité de savoir dans quoi on met les pieds un peu avant. Les déesses, le temple de Salomon, l’ordre en place, le combat contre les démons… tout ça j’ai rapidement eu l’impression qu’on attendait de moi que j’en connaisse un minimum… sans vraiment savoir si c’était expliqué ailleurs ou pas. 

Les déesses Reah et Feena

Bah ouais, j’ai commencé par Origin, j’ai pas fait d’autres Ys avant. 

On nous parle de la terre d’Ys, une terre gouvernée par deux déesses Reah et Feena et leurs six serviteurs. Ys était un paradis dans lequel tous les habitants étaient capables de magie , un pouvoir accordé par un artefact sacré : la perle noire. Un beau jour, des démons sont apparus et ont tout ravagé, forçant les survivants à se réfugier dans le temple de Salomon sur la plus haute montagne, arraché de son sommet par les deux déesses pour que celui-ci flotte dans les cieux, inatteignable. Déterminés, les démons érigèrent une tour immense à partir de laquelle ils pouvaient attaquer les humains qui s’étaient réfugiés dans les cieux. Sans crier gare les deux déesses Reah Feena descendirent de nouveau sur terre pour tenter de comprendre l’origine de ce mal nouveau. C’est afin de les retrouver et les ramener en sûreté qu’un groupe d’humains part à leur recherche dans le dernier endroit où elles ont été aperçues : la tour du diable. Vous incarnez alors au choix un des deux humains qui composent ce groupe de recherche : Yunica Tovah, petite fille du prêtre Tovah, un des six prêtres d’Ys, fortement attachée aux déesses. Et Hugo Fact, un puissant magicien issu d’une noble famille dont le frère, Toal, aurait trahi les siens. 

Un lore sympathique à suivre, mais qui voilà, m’a donné l’impression qu’il me manquait certaines clés. Comme l’importance des déesses ou… bah tout simplement : c’est quoi Ys ? 

Je ne vais pas vous raconter dans le détail l’histoire de chacun des protagonistes, que vous pouvez jouer à tour de rôle avec en bout de course deux personnages bonus. Dites vous que c’est à travers leurs yeux que l’histoire va se développer le plus et que c’est avec ce qu’ils vivent que vous pourrez raccrocher les wagons en cours de route. Seule la manière dont se déroulent les évènements va changer en fonction du personnage que vous avez choisi, la structure reste la même, on bat les mêmes boss, on explore les mêmes étages et le boss de fin sera le même pour tout le monde. Ouais, les scénarios font très doublons, si en une petite dizaines d’heure on peut voir le bout d’un scénario, je ne vous cache pas que se refarcir le même jeu peut devenir rapidement redondant… heureusement que les gameplay sont eux aussi différents. 

Chaque personnage a une philosophie bien à lui. 

Yunica se bat avec une grosse hache, à un gameplay très orienté au corps à corps avec des coups visuellement forts et une agréable sensation de puissance qui s’en dégage au fur et à mesure que l’on avance dans le jeu. Quant à Hugo, il s’agit sûrement du gameplay le plus atypique du lot, armé d’un bâton et de des “yeux des Fact” il tir une myriade de petites bouboules sur ses ennemis… de sorte qu’on est finalement assez proche d’un shoot them avec lui. Très agréable. Pour ne pas spoiler je ne dirais rien du dernier personnage, mais là aussi, du changement de gameplay, on y a droit. 

Qu’on ne s’y trompe pas, ça reste très simple comme approche de l’Action RPG quoiqu’il advienne. 

Il y a quelques variations amenées par le jeu et les différentes options élémentaires. On a des énigmes simples à résoudre, de sacré boss plutôt impressionnants à abattre, mais ça reste simple. Un bon flow dans les combats, j’ai accroché, c’est addictif, mais très simple. 

Pas simple dans le mauvais sens du terme. Y’a une envie de bien faire qui se sent, à tous les niveaux. 

Ys Origin est bien finie, je n’ai pas rencontré de bugs, les environnements sont variés – enfin aussi variés que l’exploration d’une unique tour puisse le permettre – et la direction artistique à la frontière entre le 2D et la petite 3D me plaît bien. Vraiment atypique cela dit en passant ce style. C’est pas quelque chose si sera conservé malheureusement par Falcolm, on le retrouve sur certains YS et surtout dans les Trails in the sky, mais je me dis qu’à l’aune des jeux 2D-HD de Square Enix, il y aurait une carte à jouer à dépoussiérer ce moteur en 2022. 

Et en vrai, Ys Origin est pour moi l’un de  ces bons représentants des jeux de studios sans budget mais avec de l’expérience. 

Ys Origin joue la carte de l’économie de moyen à tous les niveaux, tu sais que parfois ça tire un peu sur la corde, mais jamais au détriment du cœur de gameplay qui délivre juste ce qu’il faut pour aboutir à l’idée de base : avoir un jeu fun. Vraiment je vous recommande chaudement cette découverte, même si scénaristiquement parlant j’émettrai quelques doutes. Je ne sais pas si j’ai vraiment raison mais malgré tout y’a une certaine aura “hermétique” autour des productions Falcom, non méritée pour sûr mais réelle. C’est peu engageant, mais une fois que j’y étais, j’étais content. 

Merci en tout cas de m’avoir écouté jusqu’au bout. Si cette review vous a plu pensez à vous abonner à la chaîne et à nous le dire en commentaire. C’était Ico pour Singe Pourpre, ciao.

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